11.10.2016

Dégooglisons internet avec Framasoft

Vous ne le savez peut-être pas, mais il existe aujourd'hui une alternative à Google, Microsoft, Facebook et consorts. Une poignée d'irréductibles "Gaulois" résiste depuis quelques années à ces "Big Brother" de l'internet.

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04.11.2015

Peut-on stopper la casse ?

Vous êtes nombreux à suivre l'histoire de Musiques Tangentes. Sa situation est aujourd'hui critique, mais pas encore désespérée. Aidez-nous à participer à son futur ! Lisez cette lettre, diffusez-la, n'hésitez-pas.

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10.04.2015

Je suis Charlie... et après ?

Sous l'impulsion du Conseil de la Vie Associative de Malakoff, Jeudi 9 avril 2015 les associations de la ville se sont mobilisées pour dire non à l'intolérance et à la violence mais aussi pour affirmer leur rôle dans la construction d'un avenir commun ! Au programme : dessins de presse, création participative, débats mouvants, lectures etc. Musiques Tangentes a participé activement à travers la programmation musicale : musique celtique avec Léa et Philippe DUCHATEL, atelier jazz de Miguel YANOVER, et improvisation slam avec notre ami Nen accompagné par les musiciens de la Fabrica'son. Vous avez été nombreux à participer à cette soirée, merci à tous pour votre mobilisation !

19.01.2013

Décès d'Aaron Swartz, activiste de l'internet libre



Le monde de l'internet libre, les assoiffés de culture et militants de la musique libre que nous sommes ont perdu l'un de leur plus brillants défenseurs. Risquant 35 ans de prison et 1 million de dollars d'amende pour le piratage d'articles universitaires, Aaron Swartz s'est suicidé le 11 janvier dernier, à l'âge de 26 ans. Petit génie de l'informatique, et militant de la première heure pour le partage du savoir, il était à l'origine de la technologie RSS et des licences Creative Commons. C'était aussi un opposant virulent aux lois "antipiratage" aux Etats-Unis. Depuis plusieurs années, la justice américaine utilise l'intimidation face à ceux qui mettent en péril les intérêts des grands groupes du divertissement. On se souvient notamment des sommes pharamineuses demandées à des étudiants ou des mères de familles pour le téléchargements de quelques fichiers. Il serait temps pour nos amis artistes de prendre leurs distances avec ces pratiques qui cherchent à faire des exemples et à dissuader le partage du savoir et de la culture.

24.07.2012

Droits d'auteur & gestion collective : la Commission Européenne rate une opportunité historique !

Communiqué de l'association Technopol

Les créateurs européens sont désappointés, voire frustrés, de la
proposition de nouvelle Directive sur la Gestion Collective des
Droits d’Auteur proposée par la Commission Européenne, qui
maintient un modèle périmé servant les intérêts des sociétés de
collecte des droits, des grands labels et des éditeurs au
détriment des artistes et des auteurs.

La Commission Européenne a publié mercredi 11 juillet une
proposition de directive conçue pour harmoniser la manière dont
sont gérées les sociétés de collecte de droits en Europe. Selon
Younison et ses partenaires, cette proposition qui devait redonner
espoir aux créateurs en mettant en place de nouveaux standards en
termes de comptabilité et de transparence et faciliter une
nouvelle approche moderne de la collecte et de la gestion des
droits en Europe, échoue à répondre aux attentes des artistes et
créateurs qui aspiraient à un nouvel accord équitable

Les organisations Younison, Featured Artists Coalition (UK),
Technopol (France) et DJ Monitor (Hollande), formant depuis 2010
une alliance européenne rassemblant plus de 6 000 artistes et
managers, ont formulé des demandes précises pour une
redistribution régulière et transparente de tous les revenus issus
de l’exploitation des œuvres collectées par les sociétés civiles
européennes.

Kelvin Smith, Directeur de Younison : “Alors que les créateurs et
les citoyens rament pour joindre les deux bouts, la proposition de
la Commission Européenne rend légitime le statut quo d’un système
de gouvernance et de représentation qui donne le contrôle des
sociétés de collecte aux éditeurs et aux maisons de disques, et
non aux auteurs qu’ils sont censés représenter.”

Mis à part pour la musique en ligne, qui représente moins de 5
% des revenus des sociétés de collecte (et donc des auteurs), la
directive n’améliore en rien la gestion collective dans l’économie
digitale. La directive permet, entre autres, aux sociétés de
collecte une retenue des revenus générés par l’exploitation du
travail (sauf pour la musique en ligne) sur une durée de 24 mois
après la date de perception et les autorise à garder les royalties
et redevances de droit non alloués dans les 5 ans, ce qui
représente aujourd’hui plus de 5 milliards d’euros, omettant ainsi
de répondre à l'une des formes les plus problématiques de
détournement de fonds adoptée par certaines sociétés de gestion
collective en Europe.

“La Commission Européenne a échoué dans ses promesses de
protection des droits et des intérêts des créateurs ainsi que sur
le fait que la gestion collective des droits serait accompagnée
par de fortes garanties, incluant des paiements réguliers et une
information complète sur l’usage fait des créations des artistes”
commente Jack Lang, ancien Ministre de la Culture & de la
Communication et auteur de la loi de 1985 instaurant les droits
voisins du droit d’auteur dans le Code de la Propriété
Intellectuelle.

“Tout ce que nous pouvons espérer maintenant, c’est que le
Parlement Européen ait le courage de s’élever contre les intérêts
d’une minorité de managers et sociétés afin de protéger la
majorité des auteurs, les vrais moteurs de la culture et de la
création.” estime Tommy Vaudecrane, président de l’association
Technopol – Techno Parade, antenne française de Younison.

Joachim Garraud, DJ, artiste & producteur reconnu soutient la
démarche de Technopol et sera suivi par d’autres artistes,
conscients de la nécessité de défendre les droits des artistes à
l’heure des échanges européens de la culture, des biens et des
services.

02.05.2012

Journée Internationale contre les DRM

Sortes de verrous numériques associés à des fichiers tels que les mp3 achetés légalement, les DRM empoisonnent la vie des utilisateurs et des développeurs de logiciels libres.
Le but est de contrôler l'usage qui sera fait par l'utilisateur, pour lui interdire de copier et de partager la musique.
Dans de nombreux cas, selon le matériel dont vous disposez, vous ne pourrez pas transférer le fichier de l'un à l'autre, comme par exemple d'un ordinateur vers un balladeur, ou d'un logiciel vers un autre.
D'autre part, les codes sources des DRM ne sont pas rendus publics et leur détournement est illégal, ce qui excluait de fait le logiciel libre de son utilisation depuis la loi Davsi de 2006.
Grâce à l'action de l'association April, Le Conseil D'Etat est depuis revenu sur certaines dispositions, et a reconnu au logiciel libre le droit de lire des fichiers contenant des DRM.
La Free Software Foundation organise le vendredi 4 mai la Journée Internationale contre les DRM, soutenue par Libre Accès et Musiques Tangentes.

Bannière journée internationale contre les DRM

15.02.2011

Manif Anti-Loppsi2


ANTILOPPSI - partage photo

Alors que l'Egypte et la Tunisie se dirigent vers la démocratie et la liberté, la France semble foncer toute voile dehors dans le chemin inverse. La Loppsi2, 17eme texte sécuritaire en moins de 8 ans, voudrait nous vendre une sécurité d'une qualité très incertaine en échange de nos libertés, avec une informatisation poussée à l'extrême, une vidéo- surveillance de plus en plus généralisée, et la constitution de millices privées.

Si personne parmi nous ne conteste la lutte contre la pédophilie, l'usurpation d'identité sur internet, ou la sécurité des personnes vulnérables, on se demande vraiment ce que l'évacuation des squatts, des logements alternatifs, ou la protection contre les morsures d'un séropositifs viennent faire dans le même panier. Par contre, on peut s'interroger sur la méthode. Le filtrage de l'internet n'est pas la solution car les bandits maîtrisent parfaitement l'informatique et savent très bien contourner ce genre de dispositif, qui risque au contraire de rendre plus difficile leur surveillance lorsqu'ils agiront masqués. Pour ceux qui agissent à découvert, militants ou simples citoyens, les inquiétudes sur la création d'une police du net et ses effets sur la liberté d'expression sont bien réelles. Les pédophiles semblent donc servir de bon prétexte pour faire accepter une telle loi dans l'opinion, comme ils l'ont été pour le fichage aujourd'hui étendu à n'importe qui.

Les faits divers des derniers mois ont permis à nos députés les plus à droite de nous concocter un fourre-tout sécuritaire des plus indigestes. Des émeutes de Grenoble aux agressions de personnes agées, en passant par le scandale des roms, tout y passe pour donner à l'honnête citoyen retraité le sentiment qu'il sera protégé contre les étrangers, séro-positifs, jeunes, ou nomades en tous genre. Voilà qui tombe plutôt bien en cette pré-campagne électorale.

Sur le terrain cependant, malgré les peines-plancher qui sabrent les fondements de notre justice, les violences aux personnes ne cessent d'augmenter. Police, justice, éducation ont toujours moins de moyens pour assurer leur mission, et ce ne sont pas les caméras de surveillance qui pourront les remplacer.

Au risque de passer pour les meilleurs amis des pédophiles et des agresseurs de vieilles dames, certains citoyens, parmi lesquels Musiques Tangentes et le Collectif Libre Accès, ont manifesté dans une ambiance festive et sous la pluie, leur désapprobation à cette grande braderie de nos libertés contre une illusion de sécurité hi-tech qui risque fort de se terminer en un flicage généralisé de la population.

10.01.2011

LOPPSI2 - Manifestation Samedi 15 Janvier avec Libre Accès - 14h30 Odéon


Le projet LOPSSI2 passe au Sénat en deuxième lecture le 18 janvier prochain, c'est donc le moment ou jamais pour faire du bruit contre ce projet de loi liberticide, brièvement décrit dans l'article ci-dessous.
Plus d'informations ici :
http://www.antiloppsi2.net/

N°17 - l'espion de LOPPSI from la parisienne liberee on Vimeo.

17.11.2010

Conférence Libre Accès : Défendre les libertés publiques et préserver les biens communs

Le 14 novembre dernier, le collectif Libre Accès a organisé une rencontre sur le thème "Garantir les libertés publiques pour préserver les biens communs (Lutter contre les nouvelles enclosures)" au Ministère de la Crise du Logement. Dans la première partie, la loi LOPPSI2 et les inquiétudes sur les libertés publiques :
- Jean Baptiste Ayrault de l’association Droit au Logement
- Mathieu Pasquini Co-président de Libre Accès Inlibroveristas
- Fabrice Epelboin Read write web
- Michel Sitbon Collectif contre la xénophobie
- Jérôme Thorel Privacy France

Dans un deuxième temps, la nécéssité de préserver les biens commun contre le projet international ACTA :
- Richard Stallman, fondateur de la Free Software Foundation
- Jean-Pierre Berlan, ancien Directeur de recherche en agronomie à l’INRA
- Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie, membre de la commission
Environnement et de l’Internet Core Group
- Benjamin Bayart, président de FDN
- Christine Tréguier auteur, journaliste
- Jérôme Martin, Commission Internationale d’Act Up-Paris
- Jérémie Nestel, Co-président de Libre Accès, Trésorier des MACAQ

      

LOPPSI2

La loi LOPPSI2, en cours de finalisation au Sénat, regroupe une foule de mesure très variées autour de la sécurité intérieure. Les intervenants dénoncent à l'unanimité un tournant de plus vers la logique du tout-sécuritaire, avec un dangereux glissement des pouvoirs vers l'administration ou les préfets au détriment du juge. Droit Au Logement et le collectif Intersquatt s'inquiètent de procédures d'expulsions simplifiées, ainsi que d'un durcissement des sanctions pénales envers les militants, et la légalisation de leur fichage. Big Brother Awards remarque ce sur point que la CNIL ne joue plus son rôle de contre-pouvoir envers l'administration, se limitant depuis plusieurs années aux fichiers du secteur privé. Act-Up nous alerte sur l'institution de dépistages VIH obligatoires chez "toute personne susceptible d’avoir contaminé un policier, magistrat ou personnel pénitentiaire". Michel Sitbon du collectif contre la xénophobie dénonce un climat sécuritaire donnant des pouvoirs disproportionnés aux préfets et à l'administration, et des lois visant explicitement certaines catégories de la population comme les gens du voyage. C'est surtout l'article 4 de la Loppsi2 qui inquiète les acteurs du monde libre et de l'internet, comme la Quadrature du net, Big Brother Awards, In Libro Veritas et Read Write Web. Cet article institue le filtrage de sites dans le cadre de la lutte contre la pédopornographie, mais tous s'inquiètent des extensions possibles à d'autres types de site avec des risques sur la liberté d'expression sur internet. D'autre part, ce filtrage ne supprime pas les données du web, et sera donc inefficace pour ceux qui savent le contourner techniquement. Les associations nous invitent à écrire ou appeler nos députés pour leur faire part de notre inquiétude.

     

ACTA

Cet accord international qui devait au départ protéger les marques contre la contrefaçon, étend son champ d'action aux droits d'auteurs sur internet et aux brevets pharmaceutiques et agroalimentaires. Les négiociations ont lieu entre gouvernements occidentaux et lobbies dans la plus grande opacité.

Richard Stallman, fondateur de la Free Software Foundation, insiste sur l'absurdité de la notion de propriété intellectuelle, regroupant sous le même terme des questions fondamentalement différentes. Jacques Berlin de l'INRA, nous interpelle quant à lui sur les brevets sur le vivant, maintenant les agriculteurs dans la dépendance vis à vis des sémenciers. Ces deux intervenants, qui mènent ensemble une réflexion de longue date sur ces sujets, s'accordent sur l'importance des questions sémantiques dans le débat, les notions de « propriété intellectuelle » ou «d' organisme génétiquement modifiés » étant des termes à consonance positive inventés par les multinationales profitant de ce marché. Jerôme Martin d'Act-Up s'indigne des conséquences des brevets pharmaceutiques sur la santé des pays pauvres. Le traité Acta souhaite en effet renforcer les brevets pharmaceutiques, et entraverait donc la diffusion des médicaments génériques beaucoup moins chers. Pour ce qui est d'internet, La Quadrature du Net de la FDN nous alertent sur la pression sur les Fournisseurs d'Acces à Internet par le traité ACTA. En effet, si le FAI est responsable des contenus, une censure interne pourrait s'exercer par les fournisseurs eux-mêmes. D'autre part, ACTA permettrait à des organismes privés d'établir la preuve matérielle de contrefaçons, ce qui mettrait ces entreprises dans une position de juge et partie. La député européenne Sandrine Bélier était également présente pour nous faire part de son opposition, avec d'autres parlementaires européens, au projet de traité ACTA qui faisait l'objet de négociations totalement opaques. Le parlement européen a déjà massivement voté en avril dernier. une résolution pour une transparence des négociations. Elle nous invite à contacter les députés européens pour tirer la sonnette d'alarme à ce sujet.

     

En conclusion, il reste beaucoup à faire pour informer nos concitoyens sur ces sujets très peu connus du grand public, mais qui concernent l'avenir de tous. Nous avons encore la chance d'avoir un internet "libre et ouvert" pour faire circuler nos idées, alors ne nous en privons pas et utilisons-le pour pallier à la défaillance des grands médias sur ces sujets fondamentaux, par exemple en envoyant cet article autour de vous.
Quelques liens complémentaires :

http://www.laquadrature.net/fr/acta-un-accord-ringard-qui-doit-etre-rejete
http://www.april.org/publication-april-synthese-sur-les-drm
https://xcase.wordpress.com/2010/02/26/acta-hadopi-loppsi2-et-cloud-computing-compatibles/

     

11.11.2010

Après les retraites c'est maintenant au tour du chômage de passer à la casserole. Ca sent le cramé. Mobilisons nous !

Après le dossier des retraites (qui n'est pas clos), le gouvernement va s'attaquer à celui de l'UNEDIC. Chômeurs, travailleurs précaires, intermittents, ça va être à nous. Les conseillers de Sarkozy s'indignent déjà de ces annexes 8 et 10 trop coûteuses, louches, donnant le déplorable et dangereux exemple (heureusement imparfait!) d'une possibilité de prise en charge collective des aléas du travail précaire, qui déborde aujourd'hui largement le champ de l'intermittence. Les négociations commencent ce mois ci et devraient se boucler en janvier. En ce qui concerne l'intermittence, ce qui sera cette fois mis sur la table nous a déjà été suggéré il y a quelque temps : passage des techniciens (annexes 8) à l'annexe 4 (celle des  intérimaires). Ce qui, à court terme, condamne également les annexes 10 (artistes), qui ne pourront jamais tenir seuls dans un système d'indemnisation par essence mutualiste.
Cette stratégie du "diviser pour mieux régner" classique, est ici si grossière que, on l'espère, personne n'en sera dupe. Mais il semble que cette fois, on soit sérieusement décidé à acter cette proposition.
Les évolutions/involutions du système d'indemnisation de l'intermittence depuis 2003 nous ont déjà tous fragilisés. Par ailleurs, du côté des politiques culturelles : l'acharnement des mesures de contrôle sur les compagnies et, plus largement, dans tout le spectacle vivant ; les restrictions budgétaires généralisées ; l'accélération de la mise en concurrence, tant entre individus qu'entre structures ; la fragilisation du financement des collectivités locales ; les effets d'annonces illisibles et sans suite du comité de pilotage pour la création, préparant la décrédibilisation définitive d'un ministère de la culture déjà mal en point etc. referment, autrement, mais tout aussi efficacement, les espaces de création, de travail, de recherche, de liberté, d'emploi.
Donc, à l'appel de la coordination des intermittents et précaires de d'Ile de France, une A.G est organisée au Théâtre de l'Echangeur le lundi 15 novembre à 18H30 pour voir où, comment et quand nous faire entendre avant, et pour ne pas, qu'on nous brade.
Ou, dit autrement : avant, et pour ne pas, qu'on brade les droits sociaux au profit du bouclier fiscal.
Seront présents des gens du CRAC, du Syndeac, du Collectif 93, la Coordination, et tous ceux qui se sentiront concernés.

ASSEMBLEE GENERALE
LUNDI 15 NOVEMBRE A 18H30
AU THEATRE DE L'ECHANGEUR À BAGNOLET
59 AV DU GENERAL DE GAULLE

Métro Gallieni

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