Les intermittents manifestants jugés à Bobigny

4 ans après la prise de parole à Star Academy
4 intermittents comparaissent en procès

Pour leur apporter notre soutien :

Ce 28 septembre 2007, les 4 accusés seront jugés devant la 14e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Bobigny. Ils ne seront pas seuls, 31 manifestants qui revendiquent leur participation à cette action se portent également comparants volontaires, demandant eux-aussi à passer en jugement.

Pour rappeler d'abord qu'une Justice pour l'exemple, ce n'est simplement pas la Justice. Pour dire ensuite que la violence n'était pas du côté des intermittents, mais bien des vigiles. Pour affirmer enfin la légitimité de cette action comme de toutes celles que nous avons menées. Nous avions raison de dénoncer la collusion entre des images fabriquant des cerveaux disponibles et la casse des droits sociaux.

Rendez-vous de solidarité : Vendredi 28 septembre 2007 à partir de 11h et jusqu’au verdict devant le TGI de Bobigny, M° Pablo Picasso

11H00 : RASSEMBLEMENT de Soutien
Prises de paroles par divers représentants des formations politiques, de syndicats, d’associations citoyennes, etc... Affichage des signataires de la pétition et de leurs textes de soutien

12H00 : CONFERENCE DE PRESSE
avant l’entrée au Tribunal des prévenus et des comparants volontaires

13H00 : DEBUT DU PROCES
(soyons nombreux pour le verdict rendu vers 17h)

http://www.cip-idf.org/

Rappel des faits
Le 18 Octobre 2003, après 5 mois de contestation du protocole UNEDIC régissant le régime d'indemnisation chômage des intermittents, une centaine de manifestants s'invitent à l'émission Star Academy pour une prise de parole en direct. Tandis que sur le plateau un manifestant lit un communiqué sous les applaudissements du public, d'autres sont bloqués dans le hall d'entrée, frappés par des vigiles particulièrement violents. Trois intermittents blessés tentent de porter plainte. Ils sont alors arrêtés et placés en garde-à-vue 48 heures. Un 4ème, pris au hasard, subit le même sort. Ils sont mis en examen et poursuivis par le ministère public pour « entraves à la liberté du travail et d'expression, violences, voies de fait.»

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