Les intermittents manifestants jugés à Bobigny
Par Mustang le 24.09.2007, 18:17 - General - Lien permanent
4 ans après la prise de parole à Star Academy
4 intermittents comparaissent en procès
Pour leur apporter notre soutien :
Ce 28 septembre 2007, les 4 accusés seront jugés devant la 14e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Bobigny. Ils ne seront pas seuls, 31 manifestants qui revendiquent leur participation à cette action se portent également comparants volontaires, demandant eux-aussi à passer en jugement.
Pour rappeler d'abord qu'une Justice pour l'exemple, ce n'est
simplement pas la Justice. Pour dire ensuite que la violence n'était pas
du côté des intermittents, mais bien des vigiles. Pour affirmer enfin la
légitimité de cette action comme de toutes celles que nous avons menées.
Nous avions raison de dénoncer la collusion entre des images fabriquant des
cerveaux disponibles et la casse des droits sociaux.
Rendez-vous de solidarité : Vendredi 28 septembre 2007 à partir de 11h et jusquau verdict devant le TGI de Bobigny, M° Pablo Picasso
11H00 : RASSEMBLEMENT de Soutien
Prises de paroles par divers représentants des formations politiques, de syndicats, dassociations citoyennes, etc...
Affichage des signataires de la pétition et de leurs textes de soutien
12H00 : CONFERENCE DE PRESSE
avant lentrée au Tribunal des prévenus et des comparants volontaires
13H00 : DEBUT DU PROCES
(soyons nombreux pour le verdict rendu vers 17h)
Rappel des faits
Le 18 Octobre 2003, après 5 mois de contestation du protocole UNEDIC
régissant le régime d'indemnisation chômage des intermittents, une centaine
de manifestants s'invitent à l'émission Star Academy pour une prise de
parole en direct. Tandis que sur le plateau un manifestant lit un communiqué
sous les applaudissements du public, d'autres sont bloqués dans le hall
d'entrée, frappés par des vigiles particulièrement violents. Trois
intermittents blessés tentent de porter plainte. Ils sont alors arrêtés et
placés en garde-à-vue 48 heures. Un 4ème, pris au hasard, subit le même
sort. Ils sont mis en examen et poursuivis par le ministère public pour
« entraves à la liberté du travail et d'expression, violences, voies de fait.»